Un navire canadien flambant neuf coincé dans un port américain après avoir pris l’eau
OTTAWA — L’un des navires les plus récents de la Marine royale canadienne, qui transportait 20 000 litres d’eau, est immobilisé dans un port américain à cause d’une fuite.
Le NCSM Max Bernays est l’un des nouveaux navires de patrouille arctique et extracôtière du Canada construits à Halifax par Irving Shipyards.
Le navire participait à l’exercice multinational «Rim of the Pacific», également connu sous le nom de RIMPAC, lorsqu’il a commencé à prendre l’eau le 12 juillet. La nouvelle de la fuite a été rapportée pour la première fois par le quotidien «Ottawa Citizen».
Un porte-parole du ministère de la Défense a expliqué qu’une vanne et une pompe de l’un des systèmes de refroidissement à l’eau de mer du navire ont fui pendant environ une demi-heure, ce qui a permis à des dizaines de milliers de litres d’eau de s’infiltrer.
«Ce problème a été identifié rapidement et le service technique naval à bord du NCSM Max Bernays a évalué que le navire devait retourner au port», a déclaré Kened Sadiku dans un courriel.
On ne sait pas exactement combien de temps prendront les réparations. La marine tente toujours de déterminer si l’autre système de refroidissement à l’eau de mer est affecté. M. Sadiku a indiqué qu’on ne sait pas non plus quel impact cela aura sur la participation du navire au RIMPAC et sur le reste de son calendrier.
Le NCSM Max Bernays a été livré à la marine à la fin de 2022 et est le troisième navire de patrouille arctique et extracôtière à être construit. Trois autres sont actuellement en production.
Le projet de construction des six navires est évalué à 4,98 milliards $. Le gouvernement a signé un contrat de 5,2 milliards $ sur 35 ans avec Thales pour la flotte de patrouilleurs et pour deux navires de soutien qui n’ont pas encore été construits.
Le Max Bernays est l’un des trois navires de la Marine royale canadienne envoyés ce printemps pour soutenir la stratégie indo-pacifique du Canada.
Le NCSM Vancouver, le MV Astérix et environ 300 membres des Forces armées canadiennes faisaient également partie du contingent à destination du RIMPAC.