Des tas de déchets abandonnés en bordure de route
Actualité. Au cours des dernières semaines, plusieurs amas de déchets de construction ont été abandonnés en bordure de route, à Saint-Jacques-le-Mineur. La Municipalité rappelle que cette pratique est interdite et que des écocentres sont mis à la disposition des citoyens à cet effet.
Depuis la fin du mois de septembre, des déchets ont ainsi été jetés sur le bord de la route à cinq reprises. C’est la première fois que cette municipalité est aux prises avec une telle problématique.
Nuisances
Cette situation coïncide avec une décision récente du conseil municipal de sévir contre les citoyens qui accumulent des rebuts sur leur terrain, décision qui est vertement critiquée sur les réseaux sociaux, remarque Isabelle Arcoite, directrice générale à la Municipalité de Saint-Jacques-le-Mineur.
« Le conseil a pris une décision politique d’appliquer le règlement harmonisé de la MRC qui interdit d’accumuler des nuisances sur les terrains », précise-t-elle.
Par exemple, des citoyens font des travaux de rénovation, mais ils ne louent pas de conteneurs pour leurs déchets. D’autres accumulent de la ferraille ou encore des véhicules qui ne sont pas en état de rouler.
« Avoir un terrain propre fait partie du bon vivre ensemble et c’est aussi ce qui est adéquat pour protéger l’environnement », ajoute la directrice générale.
Depuis le mois de juin, plusieurs citoyens ont été avisés de nettoyer leur terrain, mais aucune contravention n’a encore été donnée.
Tout le monde paie
La police a été avisée de la situation. « Si cette démarche est faire dans le but de pénaliser la Municipalité ou pour démontrer de la frustration, ce n’est pas un bon moyen parce que le seul argent dont on dispose est celui des taxes qui sont payées par tous les citoyens. Tout le monde paie pour ça », dénonce Mme Arcoite.
À ce jour, Saint-Jacques-le-Mineur a dû débourser environ 5000 $ pour le ramassage de ces déchets.
Écocentres
Mme Arcoite rappelle que les citoyens ont un accès gratuit aux quatre écocentres de Compo-Haut-Richelieu, dont celui de Saint-Luc, qui est ouvert quatre jours par semaine.
« Si les matériaux semblent venir de chez vous, jasez avec votre entrepreneur, insiste Mme Arcoite. Si des citoyens sont témoins de quelque chose, nous les invitons à communiquer avec nous. »