Circonscription de Sanguinet: Alain Therrien présente ses priorités

ÉLECTIONS – À la veille des élections provinciales du 1er octobre, le candidat du Parti Québécois (PQ) dans Sanguinet, Alain Therrien, présente ses priorités pour la circonscription, dont Saint-Rémi fait partie.

Parmi ses engagements, M. Therrien entend mettre sur pied un service de navettes qui permettrait aux travailleurs de Saint-Rémi de se rendre à une gare de train de Saint-Constant.

«Il ne faut pas laisser Saint-Rémi de côté, dit M. Therrien. Je propose un projet pilote de ligne d’autobus gratuits qui partiraient de Saint-Rémi, pour se rendre à la gare Sainte-Catherine, à Saint-Constant. Je m’engage à le rendre gratuit pendant une période quelconque, pour encourager les gens à le prendre.»

Cette mesure s’inscrit dans la volonté du PQ mettre sur pied son Grand déblocage, un programme de décongestion, qui comprend l’abolition du projet de Réseau express métropolitain et l’ajout de tramways, de trains, d’autobus rapides et de mesures de covoiturage.

Agriculture

M. Therrien rappelle la position de son parti à propos de la fiscalité agricole.

«C’est sûr qu’on va réviser le programme [de crédit de taxes foncières agricoles: NDLR], indique M. Therrien. On va déplafonner le crédit qu’on va offrir en attendant qu’on ait une entente qui va satisfaire les agriculteurs, le gouvernement et les villes.»

Un gouvernement du PQ empêcherait les fonds d’investissement d’acheter des terres agricoles sans les cultiver, dans le but de freiner la spéculation qui entraîne la hausse de la valeur des terres.

«On veut empêcher l’achat et la vente de terres qui ne sont pas destinées à l’agriculture pour qu’elles demeurent accessibles, dit M. Therrien. Nous avons déposé un projet de loi pour empêcher les fonds d’investissement comme Pangea d’acheter des terres, pour limiter la spéculation.»

Son parti s’engage aussi à s’approvisionner en produits québécois. «On veut obliger les acheteurs de l’État à acheter québécois quand c’est possible», explique M. Therrien.

Éducation

M. Therrien se réjouit de l’annonce récente de la venue d’un centre d’études collégiales (CEC) à Saint-Constant. Selon lui, la ville pourrait même accueillir un cégep autonome d’ici quelques années, s’il y a une demande importante de la part des étudiants.

Il travaille aussi pour l’obtention d’un campus de l’Université du Québec à Montréal sur le même site que le futur CEC, dans les locaux de l’actuelle bibliothèque municipale.

«Je fais des démarches pour qu’on ait une antenne de l’UQAM sur le même site, dit-il. C’est encore en gestation, mais c’est un de mes engagements dans un prochain mandat.»