Voies de fait à coups de bâton et de machette à Napierville

Justice – Robert Jr Vaillancourt, 25 ans, de Napierville, soupçonné de voies de fait armées ayant causé des blessures graves, a repris sa liberté au terme d’une enquête tenue le 13 août.

Le juge Michel Bédard a tenu compte de l’absence de probabilité marquée que l’accusé commette des actes criminels pour le libérer. Il a aussi considéré sa collaboration avec la police et son casier judiciaire vierge.

L’accusé devra toutefois respecter un couvre-feu, se rapporter à la police et se conformer à diverses autres conditions. Il reviendra devant la cour le 3 novembre.

L’enquêteuse Sandra Anne Leclerc, de la Sûreté du Québec, a relaté que la victime est un homme connu pour ses multiples condamnations en matière de drogue, de violence et de conduite en état d’ébriété. Depuis un certain temps, il campait dans une roulotte sur le terrain de la maison habitée par l’accusé.

Le soir des événements, le 6 août, il a demandé à l’individu de quitter la maison où il était entré. Ce dernier était sous l’effet de l’alcool et ne partait pas. L’accusé lui aurait alors asséné un coup de bâton de baseball sur la tête et l’aurait mis à la porte.

L’homme est retourné à la roulotte. Il aurait alors dit à un autre individu présent qu’il voulait retourner à la maison et se battre. C’est en revenant chez Vaillancourt qu’il a reçu un coup de machette.

Blessures

La policière a fait état des blessures subies par la victime et elle a présenté des photos au juge. L’homme a eu le tibia de la jambe droite brisé en morceaux. Il souffrait de plusieurs lacérations à la jambe gauche et au dos. Il avait une blessure ouverte au front. La policière a indiqué que l’homme était aussi blessé à une épaule. Un couteau avec une lame de 45 cm a été saisi par la police.

Quand les policiers sont arrivés sur les lieux, la victime ensanglantée était au sol, devant la maison. Il y avait du sang partout, a rapporté l’enquêteuse qui se référait aux observations formulées par une consoeur répondant à l’appel d’urgence. La victime était agitée et a été agressive avec le personnel hospitalier.

Me Éric Nadeau, de la défense, a plaidé que son client était sans antécédents judiciaires et s’engageait à respecter les conditions imposées par le tribunal.