Karine Chainey connaîtra sa sentence le 2 avril
L’avocate de Mme Chainey, Me Marie-Noëlle Demers s’est présenté seule ce matin au palais de justice de Longueuil. Elle s’est adressée au juge Stéphane Godri afin de convenir d’une nouvelle date d’audience pour sa cliente, en attendant le dépôt d’un rapport présentenciel, qui pourrait contenir un rapport psychologique. Karine Chainey, qui est emprisonnée au centre de détention Tanguay, connaîtra sa sentence le 2 avril.
Selon Me Demers, le rapport présentenciel devrait être prêt vers la mi-mars. Lorsque les deux parties auront pris connaissance du contenu de ce rapport, elles pourront reprendre les pourparlers dans le but de s’entendre sur une peine qui convienne aux deux parties. «On avait amorcé certaines discussions qui allaient bon train», explique Me Demers, faisant référence à une amorce de négociation avec le procureur de la couronne dans ce dossier, Me Éric Thériault.
Selon Me Demers, Mme Chainey a brisé ses conditions de remise en liberté à deux reprises depuis son arrestation, en communiquant avec un des témoins dans cette affaire. Elle n’a jamais communiqué avec la victime, assure Me Demers.
Selon son avocate, Mme Chainey présente une grande capacité de résilience. «Elle fait de bons efforts. Elle travaille fort sur elle-même», expliquait-elle, au sortir de la salle d’audience, le 26 février.
Rappelons que Mme Chainey était enseignante de l’école Pierre-Bédard, à Saint-Rémi, au moment où sont survenus les faits qui lui sont reprochés. Le 31 janvier, elle a plaidé coupable à une accusation d’attouchements sexuels sur un élève, alors qu’elle était en situation d’autorité. Elle a été incarcérée peu de temps après.
Son employeur, la commission scolaire des Grandes-Seigneuries, l’avait relevée de ses fonctions dès son arrestation, au mois de juillet 2013.