Martin Thibert devient candidat libéral dans Iberville

POLITIQUE – Martin Thibert a été désigné officiellement candidat du Parti libéral du Québec dans la circonscription d’Iberville, qui comprend les municipalités de Noyan et Clarenceville, lors d’une assemblée qui s’est tenue le 19 novembre, à Marieville.

Plusieurs élus municipaux de la région étaient au nombre de la centaine de personnes présentes. Le candidat, seul en lice, avait annoncé la venue de plusieurs ministres. Stéphane Billette et Robert Poëti ont fait le déplacement.

Maire de Saint-Sébastien, M. Thibert est administrateur à la Fédération québécoise des municipalités et il a été président du dernier congrès de l’organisme.

Titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal, il est copropriétaire d’un garage à Iberville. Père de six enfants, il s’est fait remarquer en défendant le projet des bénévoles qui avaient entrepris de repeindre l’école primaire.

Le goût de la politique, M. Thibert confie l’avoir depuis longtemps tout comme le souhait de devenir député. Il se rappelle qu’il y a vingt-cinq ans, alors qu’il n’avait que dix-neuf ou vingt ans, il a donné un coup de main à son cousin, candidat à la mairie de Saint-Édouard, son village natal. Il y a quatre ans, il était élu maire de Saint-Sébastien et a été réélu sans opposition cet automne.

Agriculture

Dans son allocution, le candidat libéral a d’abord fait état de son profond attachement au milieu agricole et aux agriculteurs. Comme maire, il explique s’être fait un devoir d’établir des ponts entre les villageois et les agriculteurs. «Nous sommes la première municipalité à avoir adopté un taux de taxes variable», signale-t-il.

Son combat de tous les instants sera pour la  jeunesse, a-t-il enchaîné. «Je suis très insatisfait du sort de nos jeunes dans nos écoles. Ne me parlez pas des règles, des protocoles, des plans d’intervention, des budgets, je n’en peux plus d’entendre ça. Oui, il y a des règles, mais à Saint-Sébastien, on a prouvé qu’on peut les changer quand cela n’a pas de bon sens», a-t-il poursuivi en faisant référence à la peinture de l’école par des bénévoles.

Il affrontera Claire Samson, députée de la Coalition avenir Québec. Quant au Parti québécois, il n’a toujours pas désigné son candidat. L’exécutif péquiste de la circonscription a donné son appui à Nicolas Dionne, un conseiller syndical et résident de la Rive-Sud qui s’engage à déménager dans le comté s’il devient candidat.