À propos de la lutte intégrée
ENVIRONNEMENT – La lutte intégrée regroupe toutes les techniques et les outils alternatifs aux pesticides chimiques utilisés dans la lutte contre les ennemis des cultures.
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Parmi ces outils, on pense à la mouche stérile ou «mouche rose». Elles sont relâchées dans les champs afin qu’elles s’accouplent avec les mouches naturelles. Le résultat est que les œufs qui sont ensuite pondus par les femelles sont vides. De cette façon, les producteurs parviennent à réduire la population de mouches de l’oignon et à sauver leurs récoltes, tout en réduisant l’usage de pesticides.
Ces mouches ont été développées par l’entreprise Phytodata, située à Sherrington.
Guêpes
On peut aussi citer l’exemple des lâchers de trichogramme dans les champs. Ces minuscules guêpes (moins de 1 mm) permettent de remplacer les insecticides chimiques pour lutter contre la pyrale du maïs, un papillon dont la chenille ravage les plants de maïs sucré.
Ces guêpes sont produites par l’entreprise Anatis Bioprotection, basée à Saint-Jacques-le-Mineur.
Capteurs de spores
Autre exemple, les capteurs de spores, eux aussi développés par Phytodata. La mesure du nombre de spores dans l’air permet de réduire le nombre d’applications de fongicide qui sert à lutter contre la prolifération de champignons qui détruisent les récoltes.
À la ferme Delfland, située à Napierville, l’utilisation de trois de ces capteurs a permis de réduire de 49 % le nombre d’applications de fongicide dans les champs d’oignons et d’échalotes.
Laitue
Des représentants de la Fondation Laitue étaient aussi présents lors de cette visite sur le terrain. Cette fondation regroupe 14 producteurs de la région qui s’unissent pour investir de l’argent privé dans la recherche afin de développer de nouvelles variétés de laitue qui sont notamment résistantes à un puceron ou encore à la chaleur.
Le président de la Fondation Laitue est Jean-Bernard Van Winden, qui est aussi copropriétaire des Fermes Hotte et Van Winden, situées à Saint-Cyprien-de-Napierville.