Benjamin Roy est le candidat libéral dans Saint-Jean
Politique. Le Parti libéral du Québec (PLQ) mise sur Benjamin Roy dans le comté de Saint-Jean. Ce nouveau diplômé universitaire, qui a grandi à Saint-Jean-sur-Richelieu, s’est notamment impliqué au parlement étudiant du Québec.
Benjamin Roy, âgé de 25 ans, est fraîchement diplômé du baccalauréat en science politique de l’Université du Québec à Montréal. Né à La Prairie, il a grandi en sol johannais où il s’est entre autres impliqué dans la ligue d’improvisation et au baseball mineur. Il réside actuellement à l’île Sainte-Thérèse et travaille dans les succursales de la Rive-Sud de Lebeau vitres d’autos.
Benjamin Roy a aussi participé au parlement étudiant du Québec et à la Commission jeunesse du PLQ à titre de secrétaire général.
« Pour approfondir mon expérience sur le terrain, je me lance dans cette aventure qu’est la campagne politique. Je suis motivé. Je veux être là pour les gens de ma circonscription, pour les écouter sur leurs besoins », a-t-il dit lors de son discours. Le jeune candidat dit avoir choisi le PLQ pour ses idées qui sont « courageuses et audacieuses » pour l’avenir du Québec et des générations futures.
La question du coût de la vie est importante pour lui. En entrevue avec Le Canada Français, il raconte avoir eu à cumuler deux emplois durant ses études. Il est d’avis que l’enjeu principal de son comté est d’ailleurs l’inflation. « C’est ce qui affecte le plus Saint-Jean en ce moment. C’est ce qui est dangereux pour l’avenir », indique-t-il.
Défis à venir
La cheffe du PLQ Dominique Anglade a profité de sa présence devant les dizaines de personnes réunies pour parler des défis à venir, dont l’augmentation du coût de la vie, la pénurie de main-d’œuvre, l’urgence climatique et la santé. Parmi ses solutions, elle propose de réduire les impôts de la classe moyenne, de créer l’allocation aîné (2000 $ non imposable chaque année) et d’offrir une place en service de garde à 8,70 $ par jour pour tous les enfants.
Quelques élus municipaux étaient présents, dont la mairesse de Saint-Jacques-le-Mineur qui a questionné Mme Anglade sur les problèmes d’eau vécus par les petites municipalités, comme la sienne et Saint-Georges-de-Clarenceville.
Citant sa charte des régions, Dominique Anglade veut offrir une approche sur mesure. « L’eau est probablement l’une des plus grandes priorités. Je veux qu’on soit capable de donner plus de moyens et que régionalement, on soit capable de décider de donner plus de moyens aux municipalités », dit-elle, précisant aussi vouloir sextupler les redevances sur l’eau pour financer des projets d’infrastructures.
Accès à la propriété
Pour favoriser l’accès à la propriété, le PLQ veut construire 50 000 logements abordables et sociaux. Le parti souhaite également abolir la taxe de bienvenue aux premiers acheteurs. « Elle serait 100 % compensée aux municipalités. C’est l’équivalent d’environ 225 M$ par année, dit-elle en entrevue avec Le Canada Français. On veut revoir la fiscalité municipale. Les municipalités ne peuvent pas offrir la multitude de services avec les moyens qu’elles ont. »
Huntingdon
Le candidat dans Huntingdon sera l’agriculteur Jean-Claude Poissant. Ancien député fédéral pour le Parti libéral du Canada dans La Prairie de 2015 à 2019, il exploite une ferme laitière familiale à Saint-Jacques-le-Mineur. Il a également été conseiller municipal à Saint-Philippe de 2009 à 2015 et a présidé l’organisme Au cœur des familles agricoles durant sept ans.