Projet éolien Des Cultures: une séance publique d’information se tiendra le 9 juillet
ENVIRONNEMENT – Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) tiendra une séance publique d’information sur le projet éolien Des Cultures, le 9 juillet, à 19 h 30, à la salle Neptune du centre communautaire de Saint-Rémi.
Le BAPE tient cette séance à la demande du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charrette.
Cette rencontre permettra aux citoyens de s’informer sur le projet, la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement, le processus de consultation du public et sur le rôle du BAPE.
Cette séance d’information sera diffusée en direct en version audio, sur le site Internet du BAPE.
Répercussions et mesures d’atténuation
Selon l’étude d’impact de l’initiateur du projet, Énergie renouvelable Des Cultures s.e.c., révèle que le projet éolien entraînera un certain nombre de répercussions, tant dans la phase de construction que dans la phase d’opération du parc éolien.
Lors de la construction du site, certaines nuisances pourraient affecter la qualité de vie des résidents, comme le bruit, les poussières, l’augmentation de la circulation en lien avec le transport par camions et la machinerie.
Pour y remédier, le promoteur s’engage à remettre les routes en état, à mettre en place un plan de transport et de circulation pour informer la population du calendrier et de la durée des travaux, et à limiter les distances parcourues.
La présence des éoliennes pourrait aussi affecter les oiseaux et les chauves-souris, en provoquant des collisions avec les infrastructures.
L’initiateur du projet fera un suivi de la mortalité de ces animaux.
En ce qui concerne les impacts sur le paysage et le bruit, l’initiateur s’engage, «dans la mesure du possible», à ce que l’implantation des éoliennes soit réalisée en lien avec les structures paysagères existantes. Le projet serait aussi conforme avec les limites maximales de bruit selon le zonage.
Retombées
Cette même étude d’impact révèle que ce projet pourrait avoir des retombées sur l’économie locale de l’ordre de 5 M$ à 8 M$.
L’initiateur prévoit l’embauche de 40 à 50 personnes, pendant la phase de construction et le maintien de 2 à 4 emplois permanents tout au long de la phase opérationnelle du parc éolien.
Des redevances seraient aussi versées aux municipalités et aux propriétaires terriens touchés.
Consulter l’étude d’impact
Les citoyens qui veulent consulter l’étude d’impact peuvent le faire à la bibliothèque de Saint-Rémi, située au 25, rue Saint-Sauveur ou au bureau municipal de Saint-Michel, situé au 1700, rue Principale.
Le document est aussi disponible en format électronique dans le Registre des évaluations environnementales sous la responsabilité du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques à l’adresse www.ree.environnement.gouv.qc.ca.
Demande de consultation publique
Rappelons que les citoyens qui veulent exprimer leurs préoccupations ou leurs opinions sur ce projet, peuvent demander la tenue d’une consultation publique ou d’une médiation.
Cette demande doit être transmise, par écrit, au plus tard le 18 juillet, au ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, 675, boulevard René-Lévesque Est, 30e étage, Québec (Québec) G1R 5V7.
Le requérant doit y indiquer les motifs de sa demande et son intérêt par rapport au milieu touché par le projet.
Pour obtenir plus d’information sur ce projet, il faut communiquer avec Julie Olivier, au 1 800 463-4732, poste 539 ou par courrier électronique à l’adresse parc-eolien-des-cultures@bape.gouv.qc.ca.
À propos du projet
L’initiateur du projet, Énergie renouvelable Des Cultures s.e.c., est formé de deux partenaires, soit Kruger Énergie et Énergies durables Kahnawake.
Le site visé pour implanter ce parc éolien est situé sur des terres agricoles privées, à Saint-Rémi et Saint-Michel.
Le projet comprend 6 éoliennes d’une capacité de 4 mégawatts chacune. Le coût du projet est estimé à 70 M$. La mise en service du parc est prévue pour le 1er décembre 2021.
(Avec la collaboration de Laurianne Lussier, stagiaire)