Un projet pour faire connaître le patrimoine aux enfants
CULTURE – Le député de Saint-Jean, Dave Turcotte, se fait défenseur d’un projet pour faire connaître le patrimoine et l’histoire de la région aux élèves de 2e et 3e cycle du primaire.
Accompagné de représentants du Musée du Haut-Richelieu, de CIME Haut-Richelieu, de l’Ensemble Feller de Saint-Blaise-sur-Richelieu, du Blockhaus de la rivière-Lacolle et du Comité de concertation et de valorisation du bassin versant de la rivière Richelieu (COVABAR), il en présentait les grandes lignes, le 19 mars.
Des activités pédagogiques en lien avec le patrimoine naturel comme l’histoire de la région seraient intégrées au programme scolaire des enfants. L’objectif est que les élèves connaissent davantage leur milieu de vie.
M. Turcotte croit que les jeunes développeront un attachement et auront le goût de rester dans la région. Il y voit aussi un moyen d’encourager la persévérance scolaire en proposant des activités stimulantes et concrètes, que ce soit à la montagne, sur le site de Feller ou ailleurs.
«Elles n’ajouteront pas de temps au calendrier scolaire et elles offriront l’occasion aux élèves d’apprendre à partir d’expériences, de situations concrètes qui ont un sens pour eux», fait valoir le député.
Projet-pilote
Le projet s’inspire de l’initiative Enseigner le Kamouraska qui existe depuis quatre ans dans la MRC de Kamouraska et regroupe plusieurs partenaires publics et privés.
Il ne s’agit pas d’activités parascolaires, mais plutôt intégrées au programme de formation auquel elles contribueraient, en lien avec les apprentissages des domaines Univers social et Science et technologie.
Au Kamouraska, le projet est mené en collaboration avec la commission scolaire. À Saint-Jean, des démarches n’ont pas encore été entreprises avec les autorités scolaires, mais le député Turcotte compte en discuter avec la présidente du conseil scolaire, Andrée Bouchard.
Engagement
La proposition mise de l’avant par M. Turcotte est un engagement de son parti. Un gouvernement du Parti québécois offrirait aux écoles de participer à un tel projet, à raison de 10 demi-journées sur 3 ans, dans le cadre de l’horaire régulier.
Les écoles y participeraient d’abord sur une base volontaire, puis le projet serait étendu graduellement à l’ensemble du Québec.
Le financement nécessaire viendrait du ministère de l’Éducation. Un budget de 20 M$ y serait consacré pour tout le Québec.