La MRC du Haut-Richelieu rencontre la Commission sur les eaux limitrophes

ENVIRONNEMENT – À l’initiative du député Jean Rioux, la MRC du Haut-Richelieu a pu obtenir une rencontre à Ottawa avec des représentants de la Commission mixte internationale sur les eaux limitrophes.

À la suite des inondations historiques du printemps 2011, la Commission mixte internationale (CMI) sur les eaux limitrophes a reçu des gouvernements canadien et américain le mandat d’étudier les causes des inondations et de leur recommander des solutions.

L’an dernier, la MRC et les municipalités riveraines du Richelieu et de la baie Missisquoi ont informé la CMI qu’elles souhaitaient qu’elle étudie divers éléments dans le cadre de ses travaux. La MRC avait transmis sa demande au député Jean Rioux. Le 30 janvier, ce dernier a organisé une rencontre à Ottawa entre la MRC et la Commission.

La MRC était représentée par sa directrice générale, Joane Saulnier, et son urbaniste, Cynthia Gagnon. Elles ont pu s’entretenir directement avec le Dr Pierre-Yves Caux, directeur Sciences et ingénierie de la CMI, et Benoît Bouchard, commissaire canadien de la CMI.

Demandes

La MRC voulait formuler trois demandes. La première est d’inclure dans les travaux de la Commission une évaluation des impacts du quai Richelieu, le quai de l’Agence des services frontaliers, à Lacolle. La deuxième demande concerne la qualité de l’eau de la baie Missisquoi et de la rivière Richelieu.

Dans ce cas, il s’agit notamment d’évaluer l’enjeu des cyanobactéries. L’automne dernier, le gouvernement a déjà accepté d’élargir le mandat de la CMI pour se pencher sur cette question non seulement dans le bassin Champlain-Richelieu, mais aussi dans celui du lac Memphrémagog. Enfin, la MRC demandait d’associer ses ressources humaines aux travaux de la commission dans le but de maximiser les résultats et éviter les duplications.

Par ailleurs, le 11 janvier dernier, le député Rioux a participé à une séance d’information organisée par la MRC du Haut-Richelieu. Cette rencontre visait à expliquer les conclusions de l’étude hydrique qu’elle avait commandée auprès d’une firme d’ingénieurs. Les conclusions de l’étude apportent un nouvel éclairage sur la situation des inondations, particulièrement sur les cotes d’inondations utilisées par les gouvernements provincial et fédéral dans leur modèle de calcul et leurs règlementations.

Étude

M. Rioux et les représentantes de la MRC ont profité de la rencontre de la semaine dernière pour déposer l’étude de l’ingénieur Pierre Dupuis auprès des représentants de la Commission. Selon le député, ces derniers ont bien saisi l’intérêt des demandes de la région, particulièrement celle d’associer les ressources de la MRC à celles de la CMI et de pouvoir partager les informations de chaque partie.