Saint-Blaise-sur-Richelieu: Gaétan Delisle veut revenir à la mairie

ÉLECTIONS – Retraité de la Gendarmerie royale du Canada après 40 ans de carrière, Gaétan Delisle a déjà été maire de Saint-Blaise entre 1995 et 1997. Il sollicite un nouveau mandat à la tête de la municipalité avec pour objectif de réduire les taxes des contribuables.

M. Delisle remarque que les taxes ne baissent pas, bien que le nombre de citoyens augmente, en raison de l’arrivée de nouvelles familles qui s’établissent à Saint-Blaise. À cet effet, il met en doute certaines décisions prises par le conseil en place. «Ils sont en train d’investir dans un parc de jeux d’eau sans savoir combien de personnes vont l’utiliser», déplore-t-il.

«Il n’y a pas de raison pour laquelle Saint-Blaise ne pourrait pas réduire ses taxes, pense M. Delisle. En partant, j’appliquerais une réduction de 5 %.»

Il réclame aussi une diminution du tiers du salaire du maire, qui passerait ainsi de 33 000 $ par année, à 22 000 $, ce qui représente la moyenne au Québec, estime M. Delisle.

Santé

S’il est élu, M. Delisle veut aussi réduire le coût annuel d’abonnement à la coopérative de santé. «La bâtisse, la construction, ce sont des coûts considérables et ce sont les résidents de Saint-Blaise qui payent tout ça à même leurs taxes», dit-il.

Actuellement, le coût est de 100 $ plus taxes. Il propose donc une réduction de 25 $ pour les citoyens de Saint-Blaise. «Ça va attirer plus de monde si c’est moins cher», pense M. Delisle.

À ce sujet, M. Delisle réclame aussi que le maire de la municipalité cesse de siéger sur le conseil d’administration de la coopérative de santé, par souci de transparence. «Quand la municipalité paye des sommes que touche la coopérative, que le maire siège et que par ricochet, il vote là-dessus, il y a apparence de conflit d’intérêts», croit M. Delisle.

Agriculture

M. Delisle rappelle que 98 % du territoire de Saint-Blaise se situe en zone agricole. Pour cette raison, il propose de revoir la fiscalité qui s’applique aux agriculteurs.

«La valeur des terres augmente, mais les subventions gouvernementales stagnent, rappelle M. Delisle. Il va falloir tenir compte de la situation des agriculteurs. On veut les aider dans ce débat.»