La prison le week-end pour Robert Vaillancourt pour une agression à la machette

Robert Vaillancourt, 28 ans, de Napierville, purgera une peine de 90 jours de prison, les fins de semaine, pour voies de fait armées et voies de fait ayant causé des blessures.

La Couronne réclamait une peine dissuasive d’une durée de 18 à 24 mois compte tenu de la gravité de l’agression commise à coups de bâton de baseball et de machette. La défense a plaidé les circonstances particulières et avait suggéré plutôt une sentence de 90 jours de prison que l’accusé pourrait purger de façon discontinue. Le juge Éric Simard s’est rendu le 17 juillet aux arguments de la défense. Il a ajouté 200 heures de travaux bénévoles dans la communauté.

Coup de machette

Le cas de cette agression est particulier. Le plaignant est un individu connu du milieu judiciaire pour ses condamnations. Les événements remontent au 6 août 2014, à Napierville. Il s’était présenté à la résidence de l’accusé et il avait pris ses aises, a résumé le juge.

L’accusé avait d’abord accueilli la victime, une connaissance de l’école secondaire qui avait dressé sa tente dans sa cour. Avec le temps, l’individu s’était imposé, allant jusqu’à se servir en alcool et se retrouver dans le lit de l’accusé.

Il avait été sommé de partir. Il s’était montré menaçant envers la copine de l’accusé qui lui avait asséné un coup de bâton de baseball derrière la tête. Le plaignant avait quitté la maison, mais il était revenu et avait menacé de mort l’accusé qui s’était emparé d’une machette et l’avait frappé.

Réprobation

Le juge a qualifié de passablement positif le rapport présentenciel, si ce n’est que l’accusé soit décrit comme une personne plutôt asociale. Par ailleurs, le juge retient que le plaignant était un intrus et refusait de quitter les lieux.

En reconnaissant sa culpabilité, l’accusé admet qu’il est allé trop loin, signale le juge dans sa décision. Une peine de détention est nécessaire pour exprimer la réprobation sociale à la suite d’un tel geste de violence, a exposé le juge.

La peine imposée est assortie d’une probation de deux ans comportant une année de suivi de l’accusé par un agent.