Sourire sans fin redouble d’efforts pour aider
Plus de bénévoles ont aidé Sourire sans fin à Saint-Rémi dans la dernière année. L’organisme a aussi fait face à plus de demandes.
Sourire sans fin aide les personnes et les familles en situation de vulnérabilité dans la MRC des Jardins-de-Napierville par différents programmes.
Sylvie Rémillard, directrice générale de Sourire sans fin, souligne que le nombre de bénévoles a augmenté de 14%. Ensemble, ils équivalent au nombre d’heures d’une dizaine d’employés.
«C’est une richesse. On a 15 employés et on offre 20 programmes. On n’y arriverait pas sans les bénévoles», affirme-t-elle, à l’occasion du bilan 2016-2017.
La directrice générale mentionne également avoir noté une croissance du taux de participation aux activités. «Si on rejoint plus de personnes, ça démontre qu’on doit poursuivre notre travail», dit-elle.
L’autre aspect qui a marqué l’année 2016-2017 est la hausse des problèmes de santé mentale ou, comme préfère dire Mme Rémillard, de fragilité psychologique. Les interventions sont donc plus complexes qu’il y a quelques années.
«Il faut doubler d’effort pour les aider. Souvent, ce problème amène des dépendances aux médicaments, à l’alcool ou aux jeux parce que ça les apaise», indique-t-elle.
Réalisation
En mars, l’organisme a mis en place de nouveaux programmes pour aider la communauté. Il a notamment amorcé un atelier sur la persévérance scolaire dans deux écoles, soit à Sainte-Clotilde et à Sherrington. L’objectif est de faire aimer l’école aux enfants par des activités parascolaires et leur faire découvrir le plaisir de la lecture pour favoriser leurs apprentissages.
«Par le biais de cuisine, par exemple, on leur montre à quoi sert l’école. Pour faire une recette, ils doivent savoir lire», indique Mme Rémillard.
Le programme devrait être proposé de nouveau à Sherrington ainsi qu’à Saint-Rémi cet automne. L’organisme peut offrir ces activités grâce à des subventions du ministère de l’Éducation.
Autonomie financière
L’objectif ultime de Sourire sans fin serait de devenir autonome financièrement.
«C’est très ambitieux comme projet. Je ne crois pas qu’on va l’atteindre cette année, mais on va y travailler», soutient Mme Rémillard.
Son souhait est de récolter les sommes nécessaires pour fonctionner et d’avoir le loisir de distribuer les montants aux différents programmes. Pour l’instant, l’organisme est dépendant des subventions pour des projets spécifiques et doit les redemander pour continuer.
«C’est difficile et ça demande beaucoup de temps et d’énergie», dit-elle.
Pour y parvenir, Mme Rémillard compte sur la présence accrue des bénévoles. La Boutique de bambin permet aussi d’amasser de l’argent. En 2016-2017, l’organisme a noté une augmentation de 22% des revenus.
Des activités de financement font également partie du plan pour devenir autonome.