187 km/h dans une zone de 80 km/h
JUSTICE. Samuel Poupart circulait entre 187 km/h et 191 km/h sur le rang Saint-Paul, à Saint-Rémi, dans les secondes précédant l’accident qui lui a coûté la vie ainsi que celle de Catherine Leclerc, le 28 novembre 2012. C’est l’une des principales conclusions du rapport de l’expert de la Sûreté du Québec (SQ).
Le sergent Bernard Ouellet, reconstitutionnaliste de scènes d’accident, a poursuivi son témoignage aujourd’hui au palais de justice de Longueuil, dans le cadre du procès de Maxime Poissant. Poissant est accusé d’avoir fait une course de rue avec Samuel Poupart le jour fatidique.
En utilisant les données d’un des modules d’enregistrement des coussins gonflables, le sergent Ouellet a pu déterminer la vitesse du véhicule de Samuel Poupart jusqu’à 5 secondes avant le premier impact. Selon le sergent, cet impact représente le moment où le véhicule a frappé le bord d’un ponceau, ce qui aurait projeté le véhicule dans les airs.
Le module d’enregistrement contenait toutefois une erreur, qui a empêché le déploiement du coussin de la passagère, Catherine Leclerc.
La même erreur a empêché le module d’enregistrer la vitesse à laquelle circulait le véhicule. Cette vitesse a été calculée par le sergent Ouellet à partir des révolutions du moteur et de la taille des pneus.
Un calcul fait à partir de la position estimée du véhicule lorsqu’il a été projeté dans les airs arrive à une vitesse d’au moins 152 km/h.
Au moins 140 km/h
Hier, un proche de Maxime Poissant, Jonathan Breault, a affirmé que l’accusé lui a fait des confidences sur la vitesse à laquelle ils roulaient.
Selon M. Breault, Poissant lui aurait dit que lui et Samuel se suivaient à 140 km/h.
Samuel aurait alors accéléré pour «semer» son ami.
Plus de détails à venir.