Réforme du programme de crédit de taxes foncières : L’UPA Montérégie heureuse que Québec recule
L’Union des producteurs agricoles (UPA) de la Montérégie a accueilli favorablement la nouvelle à l’effet que Québec abandonne la réforme du Programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA).
Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Laurent Lessard en a fait l’annonce le 3 février, alors que les agriculteurs s’apprêtaient à mettre leur menace à exécution d’interdire l’accès à leurs terres aux clubs de motoneige et quad.
«Le gouvernement a pris la bonne décision», dit Christian St-Jacques, président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie.
Selon lui, la détermination des agriculteurs et leurs évaluations à l’effet qu’ils allaient payer plus cher ont contribué à ce que le gouvernement fasse marche arrière. L’UPA tentait depuis des mois de convaincre Québec qu’il sous-estimait l’impact de cette réforme ainsi que le nombre d’entreprises agricoles touchées.
La seule déception de l’UPA est que le gouvernement n’a pas annoncé la création d’une table de travail afin de trouver des solutions durable au régime fiscal agricole désuet.
«L’augmentation importante du fardeau fiscal des agriculteurs ces dernières années, en raison notamment de la hausse substantielle de la valeur des terres et du monde d’évaluation utilisé par les municipalités est pourtant bien réelle», indique le communiqué de presse.
L’UPA estime l’augmentation de la valeur des terres à 800% en 20 ans.