Rock Machines: Gilles «Bazou» Rondeau sera libre dans trois mois
SAINT-RÉMI – Un motard au long passé criminel retrouvera sa liberté dans trois mois. Il a été condamné à la prison pour possession illégale d’une arme à feu.
par Olivier Robichaud
Gilles Rondeau, de Saint-Rémi, a été arrêté en avril 2014 lors d’une frappe policière visant le club de motards criminels Rock Machines.
Son affiliation au club est connue depuis 2002. Celui-ci a été arrêté dans le cadre de l’opération Amigo. Celle-ci a porté un coup fatal aux Bandidos. Ceux-ci avaient absorbé une bonne partie des membres des Rock Machines.
Le 15 février dernier, au palais de justice de Longueuil, Gilles Rondeau a plaidé coupable à plusieurs chefs d’accusation pour avoir eu en sa possession un pistolet semi-automatique et des munitions.
La couronne et la défense ont soumis une suggestion commune de trois ans de prison, soit la peine minimale pour ce type de crime. Gilles Rondeau a purgé une détention provisoire, comptée à temps et demi. Trente-trois mois de détention lui ont été crédités. Il sera libre dans trois mois.
«Bazou» compte 20 condamnations criminelles, principalement pour des dossiers de drogues et de voies de fait.
En 2014, divers reportages des quotidiens La Presse et Le Journal de Montréal laissaient croire que les Rock Machines étaient en reconstruction au Québec, mais que leur ancienne rivalité avec les Hells Angels était révolue.
Avec la collaboration de Jos Morabito.