Jardins-de-Napierville: les élus s’impliquent dans la réussite des jeunes

ÉDUCATION – Les élus des 11 municipalités de la MRC des Jardins-de-Napierville s’impliquent dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire qui se tiennent du 15 au 19 février.

Ils soutiennent la cause de la persévérance scolaire dans leur milieu en s’impliquant dans les différentes activités qui se tiennent durant cette semaine: distribution de cartes d’encouragement aux élèves, tableau et haie d’honneur pour les encourager dans leur parcours scolaire, etc.

«Par leur soutien à la cause, les élus inspirent les jeunes afin que tous aient de meilleures chances de réussite», affirme Sonia Dumais, agente de soutien au développement social du CLD des Jardins-de-Napierville et membre du Comité de persévérance et de réussite éducative et sociale des Jardins-de-Napierville.

Des élèves du primaire des écoles Daigneau à Napierville et Clotilde-Raymond à Saint-Rémi ont récemment tenu des conseils municipaux/scolaires. Ils ont ainsi expérimenté l’exercice de la démocratie en siégeant à la place du maire et des conseillers. Ils ont adopté des résolutions pour l’organisation d’activités dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire.

«C’est un beau projet, affirme la mairesse de Saint-Rémi, Sylvie Gagnon-Breton. Les jeunes sont notre avenir, notre relève. C’est pourquoi il est important de leur faire une place et de les inspirer à faire des efforts afin qu’ils puissent atteindre leur but.»

Le décrochage scolaire en chiffres

17,8%

Selon le ministère de l’Éducation, le taux de décrochage scolaire était de 17,8% au Québec, en 2014. Un garçon sur cinq (21,9%) décroche avant la fin du secondaire. Chez les filles, ce taux se situe à 13,9%.

Impacts

Le décrochage scolaire entraîne des impacts négatifs pour la société, révèle le rapport Savoir pour pouvoir: entreprendre un chantier national pour la persévérance scolaire. Ce document a été produit par le Groupe d’action sur la persévérance et la réussite scolaires au Québec.

Chômage et prison

Parmi ces impacts, on compterait deux fois plus de chômage chez les personnes n’ayant aucun diplôme. Les décrocheurs auraient 1,7 fois plus de risques de se retrouver derrière les barreaux.

Sept ans

L’espérance de vie des personnes qui ne possèdent pas de diplôme serait réduite de sept années.