Le virus du Nil occidental est à nouveau présent en Montérégie
SANTÉ. Le virus du Nil occidental (VNO) est à nouveau présent au Québec. Trois cas ont été rapportés cette année, dont un en Montérégie.
Par Daniela Vargas Rojas – Le Canada Français
La Direction de la santé publique de la Montérégie invite les citoyens à se protéger contre les piqûres de moustiques pendant tout l’été, et même à l’automne. Elle conseille à la population de porter des vêtements longs et du chasse-moustiques.
Dans 80% des cas, les personnes infectées par le virus du Nil occidental guérissent spontanément, sans être incommodées. Certains symptômes bénins peuvent cependant apparaitre 2 à 14 jours après avoir été infectés, notamment les maux de tête, la fièvre, les maux de ventre, la nausée, les douleurs musculaires ou les rougeurs à la peau.
À l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement spécifique ni aucun vaccin contre le virus du Nil occidental. La meilleure façon de prévenir une infection demeure d’éviter les piqûres de moustiques.
La Santé publique invite la population à prendre des mesures simples comme porter des vêtements de couleur pâle lors du lever et du coucher du soleil, d’utiliser du chasse-moustiques et d’installer des mousquetaires à la maison ou en camping.
Pour ce qui est de la protection des enfants en jeune âge, il est conseillé de couvrir les poussettes avec un filet. Pour réduire le nombre de moustiques dans notre environnement, il faut éliminer l’eau stagnante et garder son environnement propre.
Profiter de l’extérieur
» Il est important de se protéger des piqûres de moustiques, mais il ne faudrait jamais hésiter à profiter du beau temps. Rester actifs et pratiquer des sports à l’extérieur demeurent d’excellents moyens de protéger sa santé « , rappelle la Dre Julie Loslier, directrice de santé publique de la Montérégie par communiqué de presse.
Moins de 1% des personnes infectées par le virus vont développer une forme grave de la maladie comme la méningite, l’encéphalite ou la paralysie des membres inférieurs. Les personnes de 50 ans et plus, celles atteintes de maladies chroniques et celles dont le système immunitaire est affaibli sont plus à risque de développer des complications.