Ottawa et Halifax offrent des aides au loyer à ceux fuyant la violence domestique
HALIFAX — Les gouvernements du Canada et de la Nouvelle-Écosse s’associent pour offrir des subventions au loyer aux victimes de violence fondée sur le genre.
La Nouvelle-Écosse investira 11,3 millions $ sur quatre ans – avec une contribution équivalente du gouvernement fédéral – pour aider les gens à échapper à des relations abusives.
L’investissement d’Ottawa provient de l’Allocation canadienne pour le logement.
Les familles sont admissibles aux subventions pour une durée maximale de deux ans, et les demandes sont désormais disponibles dans les maisons de transition et autres refuges pour personnes vulnérables.
La première année, les personnes admissibles peuvent recevoir 900 $ par mois pour un logement d’une chambre ; 1100 $ par mois pour un logement de deux chambres et 1400 $ par mois pour un logement de trois chambres ou plus.
Au cours de la deuxième année, l’admissibilité et le financement seront réévalués en fonction des revenus et des loyers moyens du marché.
Un communiqué de presse du gouvernement de la Nouvelle-Écosse indique que les femmes de la province signalent des taux plus élevés de violence conjugale que les femmes du reste du Canada.
Ann de Ste Croix, coordonnatrice provinciale de la Transition House Association of Nova Scotia, affirme dans le communiqué que «le manque d’options de logement abordables et sécuritaires demeure un obstacle majeur qui empêche les femmes d’échapper à des relations abusives».
«En Nouvelle-Écosse, où les femmes signalent des taux plus élevés de violence conjugale que dans les autres provinces, cette nouvelle prestation constitue une première étape cruciale pour fournir aux victimes et aux survivantes les ressources dont elles ont besoin pour trouver un logement sûr et stable pendant l’une des périodes les plus difficiles de leur vie.»
Darren Fisher, député fédéral de Dartmouth-Cole Harbour, soutient dans le communiqué: «Nous travaillons en partenariat avec la Nouvelle-Écosse pour donner un coup de main à ceux qui ont été victimes de violence fondée sur le genre, y compris les femmes, les enfants et les personnes 2SLGBTQI+, et trouver un endroit sûr et abordable qu’ils pourront appeler ‘maison’.»