L’ancien président de la CSQ, Réjean Parent, s’est éteint
MONTRÉAL — L’ancien président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) est décédé mercredi. Il avait 71 ans.
Réjean Parent a obtenu un baccalauréat en sciences, options éducation physique de l’Université de Montréal en 1975. Dès sa diplomation et jusqu’en 1980, il a été enseignant en éducation physique au sein de la Commission scolaire des Patriotes.
Le Syndicat de Champlain a partagé l’annonce du décès de M. Parent, en fin de journée mercredi. Le syndicat représentant le personnel enseignant et de soutien a salué ainsi la mémoire de son ancien coprésident, fonction que M. Parent a occupée de 1984 à 2003, avant de quitter pour diriger la CSQ de 2003 à 2012.
«En plus de son long parcours militant au sein de notre organisation syndicale et à la centrale, Réjean Parent a continué son implication à la retraite. Nous le remercions d’avoir participé aux débats sociaux québécois, particulièrement ceux touchant l’éducation durant toute sa vie», peut-on lire dans la brève déclaration du syndicat.
Il a également été impliqué au Fonds de solidarité de la FTQ, en plus de siéger au comité du premier ministre sur les finances publiques et le comité Gervais sur l’accès à une même qualité d’éducation sur tout le territoire québécois.
Après son passage à la CSQ, M. Parent a présidé le conseil d’administration du Centre de transfert pour la réussite éducative du Québec (CTREQ).
Jusqu’à tout récemment, il signait des chroniques pour Le Journal de Montréal. Son dernier texte a été publié le 10 juillet dernier.
Selon TVA Nouvelles, M. Parent avait été «hospitalisé subitement en raison d’ennuis de santé. Il avait ensuite été transféré aux soins intensifs.»
Derniers hommages
Sur la plateforme X, plusieurs ont tenu à rendre hommage au syndicaliste.
Éric Gingras, l’actuel président de la CSQ, a écrit via le compte du syndicat: «Réjean Parent, ancien président de la CSQ 2003-2012, a marqué le paysage syndical québécois. Son engagement de la 1re heure, notamment en matière d’éducation, a profondément marqué notre société.»
Le ministre québécois du Travail, Jean Boulet, s’est dit attristé par le décès de M. Parent. «Ardent défenseur des causes syndicales, il était aussi un grand partisan du dialogue social et a contribué par son implication, notamment à la Commission des partenaires du marché du travail.»
Sébastien Ménard, l’éditeur et rédacteur en chef du Journal de Québec, qui publiait les chroniques de M. Parent, a publié «J’apprends ce soir le décès d’un de nos chroniqueurs, Réjean Parent, un vrai passionné avec qui je travaillais étroitement depuis de nombreuses années. (…) Il va nous manquer!»