Une probation de trois ans pour cruauté animale
Justice. Le juge -Stéphane -Godri a récemment suspendu le prononcé de la sentence d’une femme de 57 ans coupable d’avoir volontairement causé des souffrances, sans nécessité, à un animal.
L’accusée doit respecter les conditions d’une probation de trois ans. Une ordonnance a été émise par le juge interdisant à la femme d’être propriétaire ou d’avoir la garde d’un animal ou encore d’habiter un lieu où se trouve un animal pour les cinq prochaines années.
Exception
Une exception est prévue pour deux chiennes, une âgée de 16 ans et une autre de 8 ans.
Ces deux animaux étaient au nombre des 18 saisis le 30 octobre 2022 dans une maison mobile de la montée -Glass, à -Saint-Bernard–de-Lacolle. L’euthanasie d’un chien malade avait été autorisée par le tribunal en novembre dernier.
Au moment du prononcé de la sentence, tous les animaux étaient sous le contrôle de la -SPCA de -Montréal. L’accusée devra verser un dédommagement de 1000 $ à l’organisme.
Rappel des faits
Le 6 octobre 2022, l’accusée s’était présentée à l’hôpital vétérinaire du -Suroît avec une chienne présentant des signes de septicémie après avoir mis bas. La femme avait tardé à l’amener chez le vétérinaire et l’animal est décédé. Un premier signalement a été fait à la -SPCA.
Le 30 octobre 2022, un second signalement a été effectué concernant 18 autres chiens et chiots se trouvant à sa maison mobile, où elle faisait l’élevage canin.
Une perquisition a alors été menée par les enquêteurs de la -SCPA. Ils étaient accompagnés d’un policier de la -Sûreté du -Québec qui a saisi de son côté 68 comprimés de méthamphétamine. L’accusée a reconnu la possession de la drogue.
Réaction de la poursuite
Pour -Me -Simon -Boulianne, procureur de la poursuite, il s’agit d’encadrer l’accusée plutôt que de la punir. Il va de soi qu’elle aime les animaux, -a-t-il dit. Mais la femme possédait trop d’animaux et elle ne pouvait leur assurer les soins nécessaires dans l’environnement ou elle vivait. Le juge a voulu s’assurer que la situation ne se répète pas en faisant bien comprendre à l’accusée l’objectif de sa décision.