Saint-Jacques-le-Mineur adopte une résolution pour prévenir la grossophobie en milieu de travail
Actualité. -Saint-Jacques–le-Mineur fait partie des 15 municipalités québécoises qui, depuis le mois d’août, ont adopté une résolution pour assurer que son milieu de travail soit inclusif et bienveillant à l’égard du poids.
« -En plus d’avoir un impact sur les milieux de travail et de vie des citoyens, ce mouvement contribue à faire évoluer les normes sociales sur l’importance de briser les préjugés autour du poids », indique -Hendrik -Pineda, chargé de projet en prévention de la grossophobie au -Collectif -Vital, qui portant anciennement le nom de -Coalition -Poids.
Grossophobie au travail
La grossophobie se manifeste de plusieurs façons au sein des milieux de travail. Au -Québec, près de 4 personnes sur 10 affirment avoir déjà été victimes de remarques et commentaires déplacés à l’égard de leur poids au courant de leur vie. Dans 41 % des cas, ces commentaires provenaient de collègues de travail ou de classe, rappelle l’Association pour la santé publique du -Québec (ASPQ).
« -Plusieurs personnes grosses vivent de la discrimination à l’embauche. Des préjugés bien ancrés laissent croire que les personnes grosses sont en mauvaise santé, sont paresseuses, sont moins compétentes et n’ont pas de volonté », explique Édith -Bernier, fondatrice de grossophobie.ca.
Cinq actions proposées
L’ASPQ et ÉquiLibre, en collaboration avec la -Table québécoise sur la saine alimentation du ministère de la -Santé et des -Services sociaux, ont développé un modèle de résolution clé en main visant à encourager les milieux de travail à adopter des actions concrètes pour contrer la grossophobie.
Cinq actions sont proposées, soit inclure la notion de grossophobie dans les politiques de lutte contre les discriminations et le harcèlement au travail et encourager toute personne, quelle que soit sa corpulence, à exprimer ses besoins au sein d’un espace d’écoute sécuritaire et bienveillante.
On recommande aussi de proposer des espaces de travail et du mobilier inclusifs et adaptés à la corpulence de chacun, de ne pas tolérer de remarques discriminatoires à l’égard du poids ou de l’apparence d’une personne et de bannir les programmes de perte de poids au sein du milieu de travail.